Liberté, égalité, fraternité ... données !
Une composante importante de la modernisation de l'Etat s'effectue au travers de la mission ETALAB, qui a inauguré il y a de cela quelques mois son excellent portail data.gouv.fr de partage de données ouvertes. Dans son audition au Sénat, son directeur Henri Verdier explique qu'en fait ce n'est pas l'Etat qu'il modernise mais la nation tout entière. Chaque citoyen peut en effet venir apporter ses propres données sur le portail, et les conséquences de cette mise à disposition vont se ressentir bien au-delà de la coopération entre les services de l'Etat.
Il observe que la culture "données" n'a pas encore fini de se développer au sein des administrations, et notamment il anticipe l'émergence d'une distinction entre données personnelles (attachées à un individu) et données privées (considérées intimes par l'individu).
Une composante importante de la modernisation de l'Etat s'effectue au travers de la mission ETALAB, qui a inauguré il y a de cela quelques mois son excellent portail data.gouv.fr de partage de données ouvertes. Dans son audition au Sénat, son directeur Henri Verdier explique qu'en fait ce n'est pas l'Etat qu'il modernise mais la nation tout entière. Chaque citoyen peut en effet venir apporter ses propres données sur le portail, et les conséquences de cette mise à disposition vont se ressentir bien au-delà de la coopération entre les services de l'Etat.
Lancement de la v2 de data.gouv.fr le 18 décembre 2013 en présence de F.Pellerin, M. Lebranchu et J-M. Ayrault |
Mais où donc héberger toutes ces données ?
Bien entendu, en France, sur notre territoire. Après, les données étant en libre accès, il n'est pas forcément nécessaire de les stocker dans un "bunker numérique". Eh oui, on constate là que souveraineté ne va pas nécessairement de pair avec "haute sécurité". Est-ce que pour autant on peut se contenter de prendre l'hébergeur le moins-disant ? Je ne le pense pas.
Car on perçoit nettement dans les propos d'Henri Verdier (de la minute 20 à la minute 40) tout le potentiel qui va progressivement se révéler à mesure que le portail s'enrichira de contenu, d'acteurs, et de processus. Ce qui semble aujourd'hui être une anecdote dans le paysage numérique de l'Etat, est amené à devenir à terme une infrastructure majeure de son fonctionnement. Et lorsque les services de la gendarmerie ou de la santé s'appuieront sur ce portail pour coordonner leur action sur le terrain, alors la qualité de l'hébergement deviendra cruciale : l'intégrité des données bien sur, mais aussi les temps de réponse, la continuité du service, et enfin la maîtrise de l'accès car même s'il est libre, il convient de s'assurer que personne n'utilise ces données à mauvaise escient.
Car on perçoit nettement dans les propos d'Henri Verdier (de la minute 20 à la minute 40) tout le potentiel qui va progressivement se révéler à mesure que le portail s'enrichira de contenu, d'acteurs, et de processus. Ce qui semble aujourd'hui être une anecdote dans le paysage numérique de l'Etat, est amené à devenir à terme une infrastructure majeure de son fonctionnement. Et lorsque les services de la gendarmerie ou de la santé s'appuieront sur ce portail pour coordonner leur action sur le terrain, alors la qualité de l'hébergement deviendra cruciale : l'intégrité des données bien sur, mais aussi les temps de réponse, la continuité du service, et enfin la maîtrise de l'accès car même s'il est libre, il convient de s'assurer que personne n'utilise ces données à mauvaise escient.
C'est pourquoi j'estime qu'à un horizon 5 ans, il est crucial d'héberger les données de l'ETALAB au sein de la seule infrastructure Cloud souveraine qu'il nous reste en France : Cloudwatt. J'espère que Didier Renard, nouveau président de Cloudwatt, pourra y parvenir, coûte que coûte.
Pour bien s'imprégner des enjeux de l'open data et de la situation de la France à ce jour, cliquez sur l'image pour lancer la vidéo dans un nouvel onglet, et allez à 20'20" :
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