Faute de visite présidentielle, c'est Sylvain qui s'y colle et qui colle le magnifique sticker au coq légendaire. |
La FrenchTech, c'est juste les frenchies de la tech. Y'a pas d'examen, pas de diplôme, pas de sélection, pas de catégories. On ne vérifie les papiers de personne. N'importe qui peut se prétendre de la FT, ou dire qu'il n'en est pas, si ça lui chante. Mais enfin bon dans ce dernier cas, si vous vous appelez Christopĥe et vous parlez Python, on n'en pensera pas moins... en fait on s'en fout autant que de savoir si vos cheveux font partie de votre corps. Mais si c'est important pour vous, respect.
Dans le but de valoriser les gens et les projets de la French Tech, une équipe de Bercy (la "Mission French Tech") décerne des labels "Métropole French Tech". Le but de la manoeuvre, grosso modo, est de permettre aux jeunes ne pas se faire rembarrer par leur doyen de fac quand ils veulent faire une stage en start-up au lieu d'une boite "sérieuse". Donc de sensibiliser une population plutôt institutionnelle à la nouvelle économie, l'entrepreneuriat, l'acceptation de l'échec, la volonté d'être riche, etc.
Cette même équipe s'est mise en ligne avec Business France pour en profiter pour faire rayonner la French Tech à l'international, histoire de redorer le blason de la France. Du coup, Business France (autrement dit le ministère du commerce extérieur, et non pas la CDC) lance une initiative pour donner l'idée à la communauté French Tech à l'étranger d'ouvrir de par le monde entier des "French Tech Hub", à l'image de celui qui a été inauguré en Février 2014 par F.Hollande à San Francisco (bon, qui existait depuis une dizaine d'années hein, c'est juste le nom qui a changé.)
Le point commun avec l'opération en régions, c'est qu'il n'y a pas d'argent. La différence notable, c'est qu'elle ne s'adresse pas aux CCIs, d'universités, de grosses boites, de collectivités locales. On parle à la FrenchTech même, à des gens qui mènent personellement des projets dans la tech, des profils donc un peu aventureux, qui ont pris des risques, qui cherchent fortune... bref, des entrepreneurs. Pas besoin d'évangéliser bien fort, beaucoup d'agilité, très très peu d'inertie. Et un rapport à l'appareil public assez ... distant.
Et nous, la French Tech Viet, on a trouvé ça cool, alors hop on adopte ! Et ça tombait bien parce que justement on avait notre petit QG appelé Work Saigon où on se retrouve toutes les semaines pour se disputer les derniers brownies...
Comprenons nous bien : il n'y a pas d'argent en jeu, nous sommes dans une logique d'identité, de solidarité, de plaisir.
Maintenant, fort de nos 500 membres, on va reprendre nos différents ouvrages, nos sessions de Koudetat, soutenir nos porteurs de projets comme dimovie, et voir si il n'y a pas moyen, de faire un peu la pub de nos start-ups françaises, comme faire une vitrine/showroom à objets connectés.
A bon entendeur, surtout n'hésitez pas à venir nous rendre visite, promis on vous gardera du brownie !